• Skaldskaparmal

    King of nothing, Stratovarius

     _________________________

     

    LII. Ici les métaphores coïncident, et celui qui interprète le langage de la poésie apprend à distinguer de quel roi il est question ; car il est correct d'appeler l'empereur de Constantinople roi des Grecs, et de même d'appeler le roi qui règne sur la terre de Jérusalem roi de Jérusalem, et aussi d'appeler l'empereur de Rome le roi de Rome, et d'appeler Roi des Angles celui qui gouverne l'Angleterre. Mais la périphrase citée précédemment qui nomme Christ Roi des Hommes pourrait être utilisée pour n'importe quel roi. Il est donc plus correct d'utiliser pour les rois les périphrases suivantes : Dirigeants de la terre, Gardiens de la terre, Conquérants de la terre ou Chefs des guerriers, Gardiens du peuple.

    Ainsi chanta Eyvindr Skaldaspiller :

    Celui qui nourrit les corbeaux

    A été coupé de la vie

    Par les Rois de la terre

    A Öglo.

     

    Et comme chanta Glúmr Geirason :

    Le prince sous son heaume

    Fit rougir l'épée aiguisée sur la pierre

    Sur les Gots ; alors le Gardien de la terre

    Se retrouva dans le vacarme grinçant des lances.

     

    Edda de Snorri

    Harald Haarfager Ier de Norvège.

     

    Ainsi que chanta Thjódólfr :

    Mon souhait est que le glorieux chef

    Des hommes d'armes, au cœur heureux,

    Laisse à ses fils l'héritage

    Et la terre de son vaste patrimoine.

     

    Comme chanta Einarr :

    Le gardien de la terre à l'âme vaillante

    Porte le heaume sur sa tête solide ;

    Le barde raconte devant les héros

    La gloire du roi de Hördland.

     

    Edda de Snorri

    Harald Sigurdarson  Hardradi III de Norvège, le "dernier viking"

     

    Il est également licite de nommer Christ Roi des roi, puisque les rois lui sont soumis. Un empereur est au-dessus d'un roi, et sous lui est le seigneur qui règne sous un peuple, mais chacun d'entre eux est l'égal des autres dans les périphrases utilisées en poésie. Auprès d'eux sont les hommes nommés comtes ou chefs, et ils sont en métaphore égaux au rois, à part qu'on ne peut leur appliquer la mention d'une nation.

    Et ainsi chanta Arnorr Scalde du Comte au sujet du Comte Thorfinnr :

    Laissons les hommes écouter comment le roi des comtes

    Hardi en esprit, rechercha la mer ;

    L'irrésistible seigneur

    Ne manqua pas de déjouer l'océan.

     

    A côté de ces figures poétiques existent celles dans lesquelles les hommes sont nommés chefs : on peut utiliser des périphrases pour les qualifier comme s'il s'agissait de rois ou de comtes, en les appelant : dispensateurs d'or, généreux en richesse, hommes des étendards et capitaines des hôtes, ou conducteurs des chars de la bataille ou des rangées de guerriers; en effet, chaque roi dirigeant une nation, régnant sur de nombreuses régions, désigne des rois secondaires et des comtes et les réunit sous son autorité, pour faire appliquer les lois du pays et le défendre contre les attaques jusque dans les zones les plus reculées et les plus éloignées du roi. Et dans ces dernières, ils doivent être considérés comme l'égal du roi lui-même lorsqu'ils rendent la justice et prononcent les peines. Il y a beaucoup de districts dans un seul pays; et c'est l'habitude des rois de nommer au moins autant d'hommes de loi qu'il y a de régions qu'il choisit de mettre entre leurs mains. Ces légataires sont nommés Chefs ou Hommes du pays en langue danoise, récifs (reeves) en saxon et barons en Angleterre. Ils doivent être des juges intègres et des guerriers loyaux pour la contrée qui leur est confiée pour y exercer leur gouvernance. Si le roi n'est pas à proximité, son étendard doit être arboré devant eux dans la bataille ; et ils sont alors des chefs de guerre presque aussi fiables que des rois ou des comtes.

    Juste sous eux dans la hiérarchie se trouvent les hommes nommés hommes francs ; ce sont des propriétaires de grandes terres, d'honorable lignage, et riches de nombreuses possessions. On peut utiliser pour les désigner les périphrases suivantes : donateurs de richesse, protecteurs, et conciliateurs des hommes ; les jarls peuvent également porter ces titres.

    Rois et comtes ont également dans leur suite des hommes nommés écuyers et uskarls ; les propriétaires terriens ont aussi à leur service des hommes nommés écuyers au Danemark et en Suède, et uskarls en Norvège, et ces hommes prêtent serment de les servir, de la même façon que les écuyers pour les rois. Les uskarls des rois étaient fréquemment nommés écuyers dans l'ancien temps du paganisme.

    Ainsi chanta Thorvaldr Scalde Mêlé

    Salut, Roi, rapide dans l'assaut !

    Et tes uskarls vigoureux avec toi !

    Dans leurs bouches, les hommes ont mes vers,

    Fait pour une chanson de prière.

     

    Le roi Haraldr Sigurdarson composa ceci :

    L'homme plein de puissance attendit

    Que soit occupé le siège du roi ;

    Souvent j'ai vu, sur les talons du comte,

    Des foules de uskarls.

    Ecuyers et Uskarls peuvent être désignés sous les termes de Gardes de la Maison, ou troupe de mercenaires, ou hommes d'honneur.

    Ainsi chanta Sigvatr :

    J'ai appris que la troupe des guerriers mercenaires

    Livra cette bataille sur l'eau

    Récemment : Ce n'est pas la moindre

    Des chutes de neige sur les boucliers dont je parle.

    Et ensuite :

    Lorsque sur le coursier des haubans

    Atterrissait l'acier claquant

    Ce n'était plus la même chose que lorsque les servantes

    Apportaient l'hydromel des chefs aux vainqueurs de l'honneur.

     

    Le salaire que les chefs donnent à leurs écuyers est nommé gages et dons ; ainsi chanta Óttarr le Basané :

    Je dois choisir le Briseur

    De la lumière des batailles des hommes courageux :

    Ici se tient la veillée vaillante pour la guerre

    Des rois sages assemblés.

     

    Les comtes et les chefs et les écuyers sont nommés Conseillers ou Amis du Discours ou Compagnons de banc du roi, comme Hallfredr chantait :

    Le conseiller, puissant dans la bataille,

    Du Prince, à qui son audace plaît,

    Laisse les mauvaises herbes promptes à la querelle de Högni,

    Forgées sous le marteau, résonner sur lui.

     

    Comme chanta Snaebjörn :

    L'ami du discours du roi laissa

    Le cheval de course à la longue coque et au gouvernail encordé

    Stabiliser le bec d'acier semblable à une épée

    Du vaisseau face aux rudes vagues.

     

    Ainsi chanta Arnórr :

    Mes jeunes fils portent pour mon compte

    Le profond chagrin pour le meurtre

    Du Comte, assassiné par un meurtrier,

    Le compagnon de Banc du monarque.

     

    On peut utiliser également la périphrase : ami du conseil royal. Ainsi chanta Hallfredr:

    Il fut décidé en conseil

    Que l'ami du roi, sage dans ses avis,

    Devrait épouser la Terre, seule fille

    D'Onarr, verte et boisée.

     

    On peut également désigner l'homme par sa famille ; ainsi chanta Kormákr :

    Que le fils du véritable ami de Harald

    Prête l'oreille, et m'écoute :

    J'élève ma chanson, le courant d'écume

    Des monstres couverts de neige pour Sigurd.

     

    Il nomme le Comte véritable ami du roi, et Hakon, fils du Comte, Sigurd.. Et Thjódólfr chanta également, au sujet d'Haraldr :

    Autour du seigneur d'Olaf

    A grandi la colère de la tempête des couteaux d'acier,

    Puisque chaque acte de courage

    Est digne de la récompense de la gloire.

    Et encore :

    Jarisleif put distinguer

    La route empruntée par le roi :

    Le courageux fils du saint seigneur

    Vainquit par d'ardentes prières.

    Et ensuite :

    Il avait le souffle coupé,

    Celui qui porta avant tout la récompense, ---

    Du magnanime parent des chefs,

    Le fils du frère de Haraldr.

     

    Arnorr chanta aussi, dans la chanson de prière de Rögnvaldr :

    Le parent d'Heiti, preux à la guerre,

    Devint mon parent par son mariage ;

    Le lien très fort du mariage du Comte

    Nous restitua notre honneur.

    Et encore, au sujet du Comte Thorfinnr, il chanta :

    Les épées bien affûtées mordirent vivement

    Le descendant du vieux Rögnvaldr, dans le sud

    De la terre des hommes, où se ruèrent les robustes guerriers

    Sous le cerclage protecteur des boucliers.

    Et plus loin :

    O Dieu, garde le glorieux

    Et le meilleur des fils du grand Einarr

    De tout dommage ; je prie, sois miséricordieux

    Pour lui, aimé de ses chefs fidèles.

     

    Et Einarr Ecaille-Sonore chanta :

    Le pilier de la maison familiale

    De Hilditönn ne manque pas

    De hardiesse plus que généreuse :

    Je persiste dans ma louange."

     

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    LIII. ''- Comment traite-t-on des termes impliqués dans la poésie ?''

    "- En appelant chaque chose par son nom propre."

    "- Quels sont les termes les plus simples pour Poésie ?"

    "- On la nomme poésie, chant de gloire, louange et prière."

    Bragi l'Ancien chanta ceci, alors qu'il voyageait à travers une forêt tard dans la soirée: une femme troll le héla en vers, en demandant qui passait :

    Les trolls me nomment

    ------ de la Lune

    ------ du géant,

    Balle du soleil de la tempête (?)

    Compagne de misère de la Sibylle

    Gardienne de la terre ceinte de l'anneau,

    Dévoreuse annulaire des cieux,

    Qu'est-ce qu'un troll à part cela ?

    Il répondit donc :

    Les scaldes me nomment

    Artisan des formes de Vidurr,

    Distributeur des cadeaux de Gautr,

    Barde habile,

    Porteur de la bière d'Ygg,

    Arrangeur de chansons,

    Adroit forgeron des vers,

    Qu'est-ce qu'un scalde à part cela ?

     

    Et comme chanta Kormakr :

    C'est pour le grand fils de Hakon,

    Que je chante, et de très loin, le plus de louanges :

    Je lui paie le tribut poétique

    Des dieux. Thor était assis dans son char.


    Et comme chanta Thórdr Kolbeinsson :

    L'érable au bouclier laissa de nombreux vaisseaux

    Et les navires marchands, et les rapides

    Bateaux de guerre prendre la mer ;

    Le scalde étire son chant d'éloge.

     

    Louange, comme chanta Úlfr Uggason :

    Maintenant les rivières viennent à la mer.

    Mais auparavant, j'ai chanté la louange

    Du messager de la pluie d'épées :

    Alors j'entonne la prière des guerriers.

    Ici, la poésie est aussi nommée prière.

     

    snorri sturluson

    L'enseignement du scalde. Engerlhard.

     

    LIV."- Comment sont nommés les dieux ?

    On les appelle Fers ou Entraves comme chanta Eyjólfr le Scalde Vaillant :

    Eiríkr attire les terres à lui

    Au plaisir des Entraves,

    Et modèle les batailles de lances.

     

    Et Cordes, Liens, comme chanta Thjódólfr de Hvin:

    Habile à mystifier les dieux

    Il se montra avec les Cordes rude dans le partage

    Des os ; la tête encapuchonnée d'un heaume,

    Il vit les Puissances bouillir de rage.

     

    Puissances, comme chanta Einarr Ecaille-Sonore

    Je dis que les Puissances influentes

    Favorisent l'empire de Hakon.

     

    Jolnar (Odin), comme chanta Eyvindr:

    Nous avons organisé

    La fête de Jolnar,

    La chanson de prière du Prince,

    Solide comme un pont de pierre1.

     

    Divinités, comme chanta Kormákr :

    Le Donneur de Terres, qui lie

    La voile au sommet du mât avec un lien d'or

    Honore celui qui déverse l'hydromel de la poésie des divinités.

    Odin forgea des charmes pour Rind."

     

    1  Pont de pierre peut désigner un pont de pierre, ou une pierre levée gravée de runes.

     

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    LV ''D'autres noms des cieux sont connus (mais nous n'avons pas trouvé tous ces termes dans des poèmes ; et ces termes scaldiques, comme d'autres, ne sont pas bons à utiliser dans la rédaction scaldique, il me semble, sauf si on les trouve d'abord dans les œuvres des maîtres scaldes): le Ciel, Hlýrnir, Heidthornir, tempête de Mimir, longue étendue, voyage de la lumière, conducteur, ciel le plus élevé, large brasse, reste de Mimir, Eclair, Destructeur, Bleu immense. Le disque solaire est appelé Soleil, Gloire, toujours brillant, très brillant, regard, roue blonde, rai de guérison, partenaire de Dvalinn, rayon elfique, luminaire. La planète lunaire est nommée Lune, celle qui croît, La très pâle, la compteuse d'années, la Byzantine (Fengari), la charmeuse, la diligence, le croissant, l'éblouissement.

     

    LVI. "Quels sont les termes simples pour la Terre ?

    Elle est nommée Terre, ainsi que chanta Thjódólfr:

    Celui qui exhorte hardiment à la pluie de pointes

    Provoqua souvent une rude averse d'épées,

    Avant que devant lui la vaste Terre

    Il ne soumette par la bataille.

     

    Champ, comme chanta Ottar :

    Le Prince garde le Champ :

    Peu de rois sont aussi puissants ;

    Oleifr engraisse l'aigle,

    Le roi de Suède est le premier de tous.

     

    Sol, comme chanta Hallvardr :

    Le large sol, lié sous la vipère au venin froid,

    Fut soumis au guerrier

    A l'or entassé de l'île des Entraves ;

    Le Seigneur de la Terre des silex partagea ce trésor.

     

    Patrie (Haudr1), comme chanta Einarr :

    Les héros braves défendent

    La ferme patrie des Princes fameux

    De leur épée ; souvent le heaume se fend

    Sous la furieuse tempête des fils d'épée.

     

    Pays, comme chanta Thórdr Kolbeinsson :

    Le pays, après la bataille

    A été réduit depuis Veiga vers le nord

    A Agdir au sud, ou plus encore ;

    Il est difficile de chanter dans un conflit.

     

    Fief, comme chanta Óttarr :

    Toi, ardent bâton de guerre, maintins

    Ton fief en dépit de deux monarques

    A l'aide des fils de héros, là où les corbeaux

    Ne jeûnèrent pas : tu as le cœur vaillant.

     

    Hlödyn (personnification de la terre), comme chanta Völu-Steinn :

    Je me souviens de la façon dont bailla la sombre terre

    Avec sa bouche sculptée pour l'orateur

    Des mots d'or du géant

    Des os solides de la verte Hlödyn.

     

    Région, comme chanta Úlfr Uggason :

    Mais la corde raide du bord du monde, aux yeux clignotants,

    Regardait la terre au-delà du plat-bord,

    Vers le sorbier des oiseleurs de la région

    De la pierre, le Maître des géants.

     

    Fjörgyn, ainsi qu'il est dit ici :

    J'ai été fidèle au libre voyageur

    Du lit torrentiel du serpent de Fjorgyn :

    Que l'honneur soit étroitement gardé

    Par le dispensateur de l'or du fleuve des géants.

     

    LVII. "Il est correct d'utiliser pour périphrases pour le sang ou la chair les termes désignant la bête nommée Egorgeur (Etrangleur), en les nommant sa nourriture et sa boisson ; il est incorrect d'en parler en utilisant d'autres bêtes. L'égorgeur est également nommé Loup.

    Ainsi que chanta Thjódólfr :

    Le Grand Corbeau avait suffisamment été convié (au festin)

    Lorsque le fils de Sigurdr

    Vint du Nord, afin d'attirer

    le Loup hors du bois vers les blessures.

    Ici, il est également nommé le grand corbeau.

     

    Le Vorace, comme chanta Egill :

    Le Vorace déchiqutait

    D'effroyables plaies, lorsque clapota

    Le ruisseau rouge

    Sur le bec du corbeau.

     

    Bête-Sorcière, comme chanta Einarr :

    Le Götha, gelé par le poison,

    Etait rougi du chaud bouillonnement des blessures.

    L'ardente boisson de la Bête-Sorcière, mêlée

    D'eau, s'écoula dans la mer.

     

    Louve, comme chanta Arnorr :

    L'engeance maléfique de la Louve

    Engloutit le cadavre, gonflé et grouillant,

    Tandis que la mer verte avait viré

    Au rouge, mêlée de sang.

     

    Egorgeur, comme chanta Illugi :

    Ce fut la joie de l'Egorgeur,

    Lorsque mon seigneur pourchassa tant de guerriers ;

    Avec l'épée, le bourreau des colliers

    Transperça le sombre Serpent de la Forêt.

     

    Ainsi chanta Hallr :

    Il rassasia la faim de la bête des landes :

    Le givre hurlant se réjouit des plaies ;

    Le roi rougit la moustache du Sauvage,

    Le Loup vint boire aux blessures.

     

    Et encore, comme chanta Thórdr :

    Dans le sang pataugea l'étalon de Gjálp,

    La meute poussiéreuse se gorgea

    Du blé du Vorace ; le Hurleur

    Savoura la sanglante boisson du Grand Corbeau.

     

    snorri sturluson

     

    L'Ours est nommé Large-Pas, Ourson, Ourse, Jeune Garçon, Jeune Ours, Mastodonte, celui qui Gronde, Jölfudr, Tranchant-Têtu, Chasseur de chevaux, Griffeur, l'Affamé, Blomr, celui qui se démène.

     

    Le cerf est nommé Módrödnir2, Dalarr, Dalarr, Dalr, Dáinn, Dvalinn, Duneyrr, Durathrór. Ce sont les noms des cerfs broutant le feuillage d'Yggdrasil.

     

    Et voici les noms des chevaux énumérés dans les ''Comptines'' de Thorgrímr3 :

    Hrafn4 et Sleipnir,
    Les fameux chevaux ;
    Valr5 et Léttfeti ;
    Tjaldari6 était là aussi ;
    Gulltopr et Goti ;
    J'ai entendu parler de Sóti7 ;
    Mór8 et Lungr avec Marr9.

    Vigg10 et Stúfr11
    Etaient avec Skævadr12
    Blakkr13 portait facilement Thegn ;
    Silfrtoppr et Sinir14
    J'ai entendu parler de Fákr15;
    Gullfaxi and Jór16 étaient avec les Dieux.

    Blódughófi17 engendra un cheval

    Dont on disait qu'il porta

    La force par excellence Atridi ;
    Gísl18 et Falhófnir19
    Glær20 et Skeidbrimir21;
    Il est aussi fait mention de Gyllir22.

     

    Portraits

     

    On en parle aussi dans la Kálfsvísa :

    Dagr chevauchait Drösull23,
    Et Dvalinn montait Módnir24;
    Hjálmthér, Háfeti25;
    Haki montait Fákr;
    Le Tueur de Beli
    Chevauchait Blódughófi,
    Et Skævadr était monté
    Par le Maître des Haddings.

    Vésteinn galopait sur Valr,
    Et Vifill sur Stúfr;
    Meinthjófr chevauchait Mór,

    Et Morginn Vakr 26;
    Áli montait Hrafn,
    Et ils galopaient sur la glace :
    Mais un autre, dans le sud,

    Sous Adils,

    Un cheval gris, vagabondait,

    Blessé par une lance.

    Björn montait Blakkr,
    Et Bjárr Kertr27;
    Atli chevauchait Glaumr28,
    Et Adils Slöngvir29;
    Högni sur Hölvir30,
    Et Haraldr sur Fölkvir ;
    Gunnarr montait Goti31,
    Et Sigurdr, Grani.

    Arvakr32 and Alsvidr33 tirent le soleil, ainsi qu'il est indiqué précédemment ; Hrímfaxi34 et Fjörsvartnir35 tirent la nuit ; Skinfaxi36 and Gladr37 sont les chevaux de Dagr.

     

    snorri sturluson

     

    "Ces noms de bœufs se trouvent dans les ''Comptines'' de Thorgrímr :

    J'ai fidèlement appris

    Les noms de tous les boeufs :----

    Les voici : Raudr38 et HSfir39,
    Rekinn40 et Hýrr41,---

    Himinhrjódr42 et Apli43,
    Arfr44 et Arfuni45.


    Voici les noms des serpents : Dragon, Fáfnir, Monstre puissant, Vipère, Nídhöggr, Ver acide, Vipère femelle, Góinn, Móinn, Grafvitnir, Grábakr, Ófnir, Sváfnir, L'Encapuchonné.

     

    Des bêtes à cornes : vache, veau, bœuf, génisse, taurillon, bouvillon, taureau.

     Des ovins : bélier, mâle, brebis, agneau, mouton.

     Des porcins : verrat, truie, sanglier, cochon, porcelet.

     

    1 Mot signifiant terre, considéré comme emphatique, à l'étymologie inconnue.

    2 Le coléreux ?

    3 Pour les noms non traduits ici, voir La Gylfaginning.

    4 Corbeau, 5 Faucon, 6 Coureur ?, 7 Couleur de suie, 8 Gris foncé, 9 Coursier, 10 Porteur, 11 Courtaud, 12 Botteur, 13 Noir, 14 Nerveux, 15 Mégère, 16 destrier, 17 Sabot de sang, 18 Otage, 19 Sabot creux, 20 Brillant, 21 Vif Galopeur, 22 Doré, 23 Vagabond, 24 Inspiré, 25 Hauts-Talons, 26 Vigilant ?, 27 Chandelle ?, 28 Tumulte, 29 Frondeur, 30 Cheval ?, 31 Goth, 32 Tôt-Levé, 33 Très-Vif, 34 Crinière de givre, 35 Sombre-Vie, 36 Crinière brillante, 37 Radieux, 38 Rouge, 39 Rencontre, 40 Conduit, 41 Gentil, 42 Bord du ciel, 43 Taureau, 44 Héritage, 45 Héritage.

     

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